Un Dimanche matin, comme un poème.
- 19 janv.
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Dernière mise à jour : 20 mars

Le dimanche matin se lève doucement, comme un poème, dans un appartement parisien du 7ᵉ arrondissement. Les premiers rayons de soleil percent à travers les rideaux légers, tissés d’un blanc immaculé et de fines touches de rose poudré. La lumière joue sur une table en bois patiné, à la fois brut et élégant, dont la simplicité magnifie chaque détail. Le linge de maison, choisi avec soin, mêle coton égyptien et autres textures naturelles, teintées de teintes pâles comme un lever de jour embrumé.
Une scène se dessine, d’une simplicité rare et pourtant d’une beauté inouïe
Au centre de ce tableau idyllique trône une théière ancienne, d’où s’élève une vapeur élégante, presque mystique. C’est un thé Pu-erh rare, récolté des arbres vénérables d’une forêt millénaire et sacrée. Son parfum, à la fois terreux, forestier et profondément apaisant, emplit l’espace et invite l’esprit à la sérénité. À ses côtés, en décalage avec la tradition, de grandes tasses en porcelaine fines, ornées de motifs intemporels, semblent attendre avec patience le moment où la vie viendra les emplir de cet élixir précieux.
Le petit-déjeuner est simple, mais divinement orchestré : des verres d’agrumes juteux capturant la lumière comme un vitrail d’or et d’ambre. Un pot de confiture d’abricots fait maison ainsi qu'un pot de miel sauvage brillent doucement, invitant une cuillère à les recueillir pour adoucir les heures à venir. Des croissants dorés, au feuilleté parfait, posés sur une assiette à motifs floraux, un pain doré, encore tiède, un peu de beurre qui fond lentement, une omelette parfaite et ou quelques œufs du marché, et peut-être une corbeille de fruits de saison éclatants de fraîcheur.
Tout semble appartenir à un autre temps et invite à la contemplation.
La table, comme une œuvre d’art, devient le théâtre d’un moment empreint de gratitude, où la beauté se trouve dans chaque détail, dans chaque geste ralenti par l’appréciation du présent, où l’ordinaire devient merveilleux. Les bruits de la ville s’atténuent à cette hauteur, laissant place au silence troublé seulement par le doux tintement des tasses et le craquement délicat du pain… délicieux ! Ce moment, empreint d’une grâce intemporelle, évoque non seulement un plaisir gustatif mais une communion avec la beauté des choses simples.
Comme un heureux poème du matin.
N.L.L
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