La neige, le chalet et le thé!

Un matin de décembre, la neige tombait en flocons légers, transformant la forêt en un paysage féerique, d’une pureté irréelle. Chaque arbre, chaque branche était vêtue de son manteau blanc, créant une toile silencieuse et magique. L’air était frais, mais agréablement doux, porteur des senteurs douces et enivrantes de l’hiver.

Au milieu de cette étendue enneigée, un petit banc en bois semblait inviter à une pause. Il était posé là, seul, sur un chemin, entre les arbres nus, parfait pour admirer l’immensité calme de la nature. L’empreinte de quelques pas dans la neige montrait que l’endroit était rare, mais tout de même visité, une petite cachette secrète, connue seulement de ceux qui prenaient le temps de s’aventurer au cœur de la forêt.

Non loin, caché parmi les arbres, un chalet douillet surgissait dans la brume matinale, semblant tout droit sorti d’un conte. Les murs étaient teintées de rouge, laissant échapper une lumière chaleureuse, enveloppante. La fumée montait paresseusement de la cheminée, créant des volutes grises qui se mêlaient aux nuages d’hiver.

En entrant, l’air chaud enveloppa immédiatement la jeune femme, l’accueil parfait après le froid de l’extérieur. Un petit feu crépitait dans la cheminée, projetant une lueur tamisée dans la pièce, et une table basse attendait, prête à offrir un instant de réconfort.

Elle s’installa sur une méridienne qui faisait face à une autre, avec à ses côtés un petit guéridon sur lequel attendait une théière en porcelaine, sa vapeur délicate se mêlant aux arômes raffinés qui s’échappaient. Le thé, un Darjeeling aux notes florales et subtiles, s’offrait comme un enchantement. en cette fin d'après-midi.

Le liquide orange-doré, délicat et vif, parvenait à réchauffer son esprit autant que son corps. Chaque gorgée était douce et réconfortante, une évasion légère.

À travers la fenêtre, elle observa les flocons de neige virevolter dans l’air qui devait être glacé maintenant, tandis que la douce chaleur du chalet contrastait avec le monde d’extérieur. Ce fut un de ces moments rares où chaque élément semblait parfaitement en place, où la neige, la forêt, le banc, le chalet et ce thé sublime formaient un ensemble parfaitement harmonieux. L’instant était en suspend, précieux, presque irréel. Elle ferma les yeux, se laissant aller à cette quiétude simple et pure, en parfait choix avec la nature qui l’entourait.

N.L.L